Actuellement l’expression des pathologies des volailles est le plus souvent assez frustre et les conséquences relèvent davantage du domaine zootechnique que du domaine sanitaire à proprement parler.
Ce constat est tout particulièrement vrai s’agissant des troubles locomoteurs. Les causes sont multiples et souvent complexes et le clinicien aura recours au laboratoire afin d’appréhender au mieux l’étiologie de cette pathologie.
Plusieurs types d’analyses devront être réalisées conjointement, de la bactériologie menée avec minutie jusqu’à l’histologie permettant de traquer la moindre lésion microscopique afin de poser le bon diagnostic.
L’ossification met en jeu des mécanismes complexes faisant intervenir un nombre important de nutriments dont l’assimilation doit être précoce et complète. La gestion soignée du démarrage contribue grandement à atteindre cet objectif permettant ainsi la constitution d’une charpente osseuse solide.
Au-delà de la maîtrise technique, la prévention passe également par l’emploi des autovaccins dans certains cas de pathologie locomotrice d’origine bactérienne.
Ce nouveau numéro de Plume Verte consacré aux troubles locomoteurs permettra d’illustrer encore une fois que technique d’élevage, prévention et hygiène sont indissociables pour pouvoir contenir une maladie.
D’hygiène, il en sera aussi question dans le rappel concernant le nouvel “arrêté Salmonelles” pour les productions de poulets et dindes de chair.
Bonne lecture et rendez-vous au SPACE sur le stand Chêne Vert Conseil situé Hall 5, Allée A, Stand n°6